Des vidéos
Voilà, comme vous l'avez vu, depuis quelques temps je n'alimente pas assez ce blog photo, eh oui, à chaque moment ses préoccupations.
La raison est la suivante:
Je suis réalisateur et mes projets vidéos ont pris la plupart de mon temps dernièrement.
Alors voilà deux liens videos.
La bande-annonce de mon prochain court-métrage (25min) à sortir:
"FRAGILE" 1rst Official trailer from stephane CARCOPINO on Vimeo.
Et un exemple d'une ballade dans Paris ces derniers jours:
Gaetan's Birthday (low light test) from stephane CARCOPINO on Vimeo.
J'espère que cela vous plaira. :)
Stéphane
Chat du port
Portraits
La force du trait
Une journée de photo classique, portraits, rigolades, lumières sur des morceaux de pierres, de pavés, sourires, grains de peaux, et puis une pause dans les jardins du Palais Royal, un apéritif, on croit que tout est fini, mais l'appareil reste sur la table, à portée de la main.
En réalité, j'étais juste échauffé quand les lampadaires se sont allumés tous ensemble, signifiant que la nuit venait de tomber et que je pouvais enfin m'y mettre.
Sur la route...
Sous toutes les coutures
Arrière!
Peindre en photo
L'idée est simple, je dessine depuis que je peux utiliser mes dix doigts, j'ai toujours rêvé de peindre, n'ai jamais investi assez d'argent dans la peinture à l'huile, je pratique la photo depuis un bon moment maintenant et ai eu l'idée de peindre avec la lumière comme pinceau et couleur en même temps il y a quelques années.
Maintenant qu'un peu de pratique est passée, je vous présente des dessins photographiques, avec tout types de lumières, chaque source émettant des matières différentes, il m'a fallu expérimenter, mais je tiens à aller bien plus loin, évidemment.
Comme vous pourrez le constater, l'idée n'est plus d'agrémenter des portraits ( comme j'ai pu le faire dans la rubrique portraits il y a plus de cinq ans maintenant), mais de laisser le tracé de lumière s'exprimer comme sujet à part entière.
Vous retrouverez ces photos dans les "instants flous".
Celle-ci est une photo "Au clair de lune".
Entre les barreaux
Voir la nature derrière les barreaux, comme une curiosité. Une chose essentielle qui, bien souvent, nous semble éloignée mais qu'on retrouve ici ou là, dans nos villes, taillée, tordue, élégante, décorative, la nature "artificielle".
La fixer quelques instants suffit pour relativiser un nombre incalculable d'habitudes, pour lui donner du temps...
Chefs d'oeuvres
Au coin du feu
Du pain.
Rubrique Voitures!
De nouveaux pneus
A l'affiche
Station de métro "Ecole militaire", année 1962. Une nouvelle décoration est imaginée pour la station, qui se voit dotée d'une coque en plastique vert, arrondie depuis les sièges jusqu'au plafond.
Ce sursaut de modernité se construit sans rien changer de l'ancienne station, dont les affiches, les carreaux et les infiltrations se voient enfermées pendant 45 ans, sans aucun entretien.
Décembre 2007, je passe voir un ami dans le coin et descend à la station Ecole Militaire.
La coque est démontée: projet de rénovation de la station.
Les affiches de 1962 on retrouvé la lumière des néons, annoncent des spectacles de théâtre d'une autre époque, nomment deux trois acteurs reconnaissables parmis des légions d'inconnus pour nous. Il y a même un panneau qui invite à découvrir le nouveau fleuron de l'architecture française, l'aéroport d'Orly.
Les passants on arraché les affiches, emportant des bouts comme on décolle l'or des statues pour se faire un trésor ou garder le souvenir de la richesse d'une autre époque, il ne reste que des lambeaux, ces anciennes réclames sont devenues de véritables tableaux modernes.
Je suis peut-être arrivé une semaine trop tard, mais y ai assisté quand même, voilà le peu que j'aie pu saisir des restes d'une oeuvre collective des utilisateurs du métro, de ses anciens décorateurs, qui aura mis 45 ans à se faire et se défaire...
La poésie des autres
De la poésie dans une photo, je ne crois pas que ce soit vraiment possible, mais en chacun de nous, cela est évident.
Tout le monde bouillonne, prend source dans quelque chose sur cette terre, des racines toujours profondément naturelles, je ne parle pas exclusivement du regard de la mère pour son enfant, je parle de la relation si surprenante que nous avons avec les autres, la planète, le tout, sans nous en rendre compte.
Par moments, j'aperçois à côté de moi un homme, une femme, qu vibre du monde, de ses souvenirs, de l'être qu'il est et de celui qu'il aurait voulu devenir.
Je reste toujours silencieux, respectueux à regarder les êtres dans de tels moments, j'ai des fois mon appareil autour du cou et je prends en photo toute la poésie des autres qu'on ne pourra jamais connaître vraiment.